Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le blog des municipales à St Etienne Vallée Française
le blog des municipales à St Etienne Vallée Française
Publicité
Archives
27 janvier 2009

le village de vacances du Martinet

  Le  village vacances du Martinet est resté, tout au long du débat sur l’ adhésion à une communauté de communes,  une thème central. Notre choix d’adhésion s’étant majoritairement porté sur « la Cévenne des Hauts Gardons », nous allons pouvoir à présent nous projeter dans l’avenir et établir un programme d’actions qui peut se résumer en trois étapes principales.

Etape 1: Transfert des compétences du syndicat mixte à la communauté des communes et gestion d’une période de transition du village vacances.

   Le transfert des compétences du syndicat mixte ne devrait pas poser de problème majeur. Le président de la communauté des communes, son secrétariat et le président du syndicat mixte travaillent de concert avec la sous préfecture pour la mise en forme juridique de ce transfert. On peut espérer qu’avant cet été la communauté des communes aura la gestion du village vacances.

    Une commission « village vacances » devrait être constitué, et ce dans les meilleurs délais. Elle serait réduite (4, 5 ou 6 membres maximum), compter en son sein des représentants de la commune qui, par leur proximité et par leur engagement, auraient  un rôle de représentant de la communauté auprès des personnes employées sur le village vacances. Il, faudrait en quelque sorte que ce tout petit groupe issu de la commission  ait une « délégation de décision » pour pouvoir, confronté à une difficulté  ponctuelle urgente, être réactif dans ses réponses pour une efficacité maximum. La décision prise sera ensuite, en fonction de son niveau d’importance, être discutée en commission  ou en conseil communautaire.

    La structure dirigeante mise en place, il faudra gérer avec le maximum d’efficacité  une période transitoire, dans des structures d’hébergement vieillissantes. Le village vacances a plus de 40 ans, et malgré de fréquentes cures de jouvence, ne correspond plus à ce que l’on peut attendre d’une telle structure. Une politique tarifaire attractive, et un cadre enchanteur, nous ont permis cette saison 2008 d’avoir un budget presque équilibré. L’objectif qui a été fixé à Olivier, 150 000 euros pour la saison 2009, semble réalisable, et permettrait d’atteindre l’équilibre budgétaire. Robert Fabre prenant sa retraite, un employé chargé de l’entretien sera recruté (35 heures) avec projet de titularisation au bout d’un an. Olivier Bru, ancien responsable du centre ne s’occupera plus que de sa promotion et, durant l’été, de l’animation, sur la base de 25 heures hebdomadaires. Pour cette année deux autres personnes prendraient en charge l’accueil, l’animation et un peu de ménage, et un CAE pourrait être recruté pour l’animation d’été et l’aide à l’entretien. En pleine saison deux personnes interviennent également pour assurer le ménage des 48 gîtes. Ce sont en tout 7 personnes qui sont à des niveaux différents, employées par le village vacances. Si l’on ajoute l’impact de cette clientèle sur les commerces du village, on réalise un peu mieux l’importance économique et touristique du village vacances tant au niveau de notre village que de l’ensemble de nos vallées.

Etape 2: Faire de notre village vacances la vitrine de la qualité de vie de notre territoire, lui donner un label  en cohérence avec son environnement remarquable. (le Parc des Cévennes, Natura 2000 et la zone de biosphère de l’UNESCO.) Permettre son fonctionnement tout au long de l’année.

   La rénovation du village vacances est indispensable. Rester inactif conduirait à sa fermeture. Un projet de rénovation des 48 gîtes a été étudié est chiffré par l’atelier Goasmat. On peut évaluer la rénovation intérieure et l’aménagement extérieur  d’un groupe de quatre gîtes (il y en a 12) ), à 120.000 euros hors taxe . (1.600.000 € en tout pour les 48 gîtes . Chiffres 2007).

    Notre groupe a proposé au syndicat mixte (encore responsable) une solution alternative qui nous semble être beaucoup plus réaliste, et surtout porteuse d’avenir: démolir les blocs et reconstruire sur les mêmes emplacements, pour garder au village l’aspect que les fidèles apprécient, des gîtes utilisant les nouvelles techniques de  « l’éco construction». Cela implique l’utilisation de matériaux respectueux de l’environnement tant au niveau de la structure que de l’isolation et du fonctionnement. On pourrait ainsi utiliser en fonction des orientations, des emplacements, de l’utilisation, la chaux, la pierre, le bois pour l’extérieur, la paille, le chanvre, la ouate de cellulose, la laine de mouton pour l’isolation, etc….. L’eau chaude serait fournie par un chauffe eau solaire, et le chauffage par un poêle à granulés par exemple… Ces nouvelles constructions, maisons passives ou normes 2012, se chauffent sans difficulté en hiver, et protègent de la canicule en été. On pourrait à la fois allonger les périodes de location et avoir des frais de fonctionnement en forte diminution, puisque ces habitations auraient une consommation énergétique environ dix fois plus faible que celle des gîtes actuels. Enfin, ce type de construction dans un cadre enchanteur satisferait à coup sur les « habitués » mais nous attirerait également une nouvelle clientèle à la recherche d’authenticité et d’environnement protégé.

    Mais bien sur, reconstruire est un peu plus cher que rénover. Je ne suis pas technicien ni architecte, mais j’ai, avec Maguy en particulier, beaucoup consulté, réfléchi, questionné, et je peux à présent placer le projet dans une fourchette de prix . La reconstruction entraîne un surcoût d’environ un tiers. Le prix de la construction au mètre carré est de 1250 €, tout terminé (sans le mobilier). En prévoyant large, il faut compter environ 180.000 euros HT pour un groupe de gîtes (même si le 4 ème pour deux personnes, surélevé,  doit à mon avis être placé ailleurs, petite cabane d’amoureux légèrement à l’écart, et promotion adaptée…).

    Si on compte bien, en refaisant 8 groupes, en mettant le prix à 200 000 € par groupe, on arrive au même prix que la rénovation des 12 groupes. N’oublions pas également que le taux de subvention a de fortes chances d’être plus important sur un projet d’éco construction que sur de la rénovation. Enfin, sans tomber dans l’élitisme financier, je suis persuadé qu’un projet neuf et écologique permettrait une politique tarifaire permettant d’assurer le surcoût de l’annuité de la dette.

    Ma préférence est claire Je suis hautement persuadé que le projet de reconstruction, même s’il ne concerne en un premier temps que 8 groupes sur 12, est une solution de grande qualité qui devrait assurer la pérennité et surtout le développement économique à la fois du village vacances mais également  l’ensemble de la vallée Française et du Calbertois. On garderait alors en l’état les quatre derniers groupes qui ont rénovés récemment. (isolation, chauffage….). Ce sera, à l’entrée même de nos vallées, une vitrine pour tous nos projets et un label de la qualité environnementale que nous revendiquons dans le cadre de notre politique de pays des gorges, Causses et Cévennes.

    

   Etape 3: Mise en valeur de l’ensemble du site. Organisation de séjours thématiques sur la faune et la flore, les activités économique locales. Séjours de découverte. Travail en partenariat avec le PNC, ONF…..et labellisation du site par ces organismes. Promotion la plus large possible du village.

   Le site du Martinet est très grand. Il mérite à la fois une mise en valeur des espaces les plus accessibles, mais également la sécurisation des accès aux lieux de baignade, promenade. Des sentiers de découverte peuvent être réalisés, l’éclairage amélioré.

    L’environnement immédiat des gîtes pourra être revu à moindre frais, et réalisé par le personnel d’entretien. Ces horribles murs de séparation devraient être détruits et remplacés par des haies arbustives (laurier tain, weigela, lilas, photinia, eléanus, forsythia….). Les sentiers de circulation seront matérialisés, les terrasses individuelles rendues plus intimes.

      Une animation riche et variée, créatrice d’emplois ou de compléments de revenus, devra être mise en place en toute saison. Le point fort de cette animation sera le « développement durable » sous toutes ses formes, en cohérence avec le lieu de résidence et l’ensemble de notre territoire. Le parc des Cévennes sera un partenaire privilégié de notre activité. Partenaire dès la réalisation du projet de construction, il le restera dans la conception et le développement des activités. Nous solliciterons auprès des responsables un label de partenariat.

   La richesse de nos propositions est au niveau de nos ambitions, mais aussi, nous le savons bien, des difficultés que nous allons rencontrer. Nos délégués à la communauté des communes soutiendront au maximum les projets qui leur semblent les plus porteurs d’avenir, mais respecteront les positions majoritaires. Il est cependant à noter que nous avons reçu, de la part de Mr Hubert Pfister, président de la communauté des commues, et de Mr Jean Max André, président du Syndicat mixte, une prise en compte immédiate de nos remarques et une oreille très attentive à nos propositions. Ils ont organisé, à ma demande, une réunion en Décembre sur le village vacances. Ils ont écouté nos propositions, et nous travaillons dès à présent sur des avant projets. Dans l’immédiat, notre souci premier est de faire que la saison 2009, soit, pour le village vacances, une année de transition qui mettra en avant son potentiel de croissance.

   

   

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité