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le blog des municipales à St Etienne Vallée Française
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27 janvier 2009

Mademoiselle, Madame,Monsieur, chers amis. Voilà

Mademoiselle, Madame,Monsieur, chers amis.

  Voilà quelques mois, nous avons édité le premier N° de ce modeste bulletin. Ce n’est pas de gaîté et de cœur que nous avons choisi cette formule ; nous aurions préféré participer pleinement à la vie municipale et avoir une expression collective.

Comme nous l’avons déjà écrit et dit à plusieurs reprises, la majorité ne l’a pas voulu ; nous avons maintes fois indiqué à cette majorité qu’elle faisait fausse route et sa méthode vouée à l’échec ; cette situation ne correspondait pas au signe envoyé par les électeurs en mars dernier, qui voulaient un conseil municipal panaché et à responsabilité partagée.

Nous avions effectivement constaté l’incohérence des actions ; nous avions été jusqu’à les dénoncer ce qui nous a valu des remarques du style:

« ils se rebiffent car ils ont perdu les élections »

Mais constatant que nous avions raison sur le fond du sujet, rien ne bougeant et la situation empirant, une partie du groupe du Maire s’est posée des questions sur le bien fondé de sa méthode.

La réponse n’a pas tardé à venir et, sur le dossier de l’adhésion à la communauté de communes, révélateur de dysfonctionnements graves et de maladresses répétées parmi tant d’autres, une personne de son groupe nous a rejoints sur ce vote  en faisant le même constat que  nous.

Depuis, la majorité est devenue la minorité mais nous sommes conscients que cette avance ne nous autorise pas tout, comme l’ont fait nos prédécesseurs. La preuve en est faite avec le vote des délégués à la communauté de communes où nous avons laissé une place au Maire parmi les 4 délégués titulaires.

Mais maintenant les choses se compliquent ; le Maire n’ayant pas saisi l’opportunité de nous intégrer avant cet échec, il va de soit que nous lui refuserons cette précieuse aide qu’il a l’imposture de solliciter maintenant.

  Nous refuserons de le soutenir parce que notre intégrité a été touchée et notre crédibilité serait atteinte si nous agissions autrement.

De plus, nos quelques tentatives de travailler ensemble se sont soldées par de sérieux échecs comme par exemple la réunion sur le PNC ou la communauté de communes. A vrai dire les conseilleurs n’étaient pas du bon côté car si le Maire nous avait écouté, il ne serait pas dans l’impasse dans laquelle il est aujourd’hui.

A  ce jour, et compte tenu de la perte de sa majorité, le climat est plus détestable que jamais ; les conflits se multiplient et le dernier en date concerne le compte rendu de la réunion du conseil municipal du 29 octobre ou le Maire a maintenu affiché le compte rendu désapprouvé et refusé de le remplacer par celui qui avait été voté. Nous avons, devant cet entêtement et le non respect de la loi, saisi la sous préfecture.

C’est bien dommage d’en arriver là, mais nous avons notre conscience tranquille. Nous avions fait preuve de bonne volonté, même au-delà, pour reconstituer l’unité au sein du conseil. Cette possibilité est restée au stade des promesses non tenues comme beaucoup d’autres et le Maire, assisté de sa première adjointe, porte la responsabilité de cette déplorable situation même s’il tente bien souvent de nous l’attribuer.

Les personnes qui participent de près ou de loin à la vie municipale ont pu le constater. La preuve est faite qu’il faut que cela change ; 6 ans c’est long et suffisamment destructeur pour anéantir le fragile tissu social et humain déjà bien dégradé par des conflits stériles et d’un autre siècle.

                                  Michel Salles

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