Comunauté de Communes (suite)

Texte qui devait être lu par Jean-Pierre Hours, et qui a été retiré  pour permettre, à la demande de Maguy Julian et Jean Imbert d’entendre les deux présidents des communautés

Je vous demande de respecter l’ordre du jour de ce conseil municipal tel qu’il est inscrit dans la convocation.

En dernière minute, sans certitude ni engagement aucun, Monsieur le maire nous annonce que Mme

la Préfète

l’aurait informé de son intention de réunir les responsables des deux communautés de communes (Hauts Gardons et Calbertois /Vallée Longue) pour leur demander de réfléchir à une éventuelle fusion. Je m’étonne qu’au cours de la réunion de vendredi, monsieur le maire, qui venait de rencontrer la préfète, ne nous ait pas fait part de cette information! Je suis également étonné, compte tenu des habitudes administratives, qu’il puisse  avancer une telle information avant même que les présidents de ces communautés (Mr PFISTER en tout cas) n’en soient pas informés!

Ceci dit, on se réjouirait que ces deux communautés trouvent ensemble une même logique de territoire. Mais ne rêvons pas. Ce n’est pas pour tout de suite. Des obstacles forts existent, et en particulier celui du pays, donc de l’orientation géographique à laquelle sont rattachées ces deux communautés de communes.

Pour nous, et c’est là le plus important, ce débat ne concernera que les représentants délégués au sein de ces communautés et les conseils municipaux adhérents, ce dont nous ne sommes pas…….Nous serions donc exclus des discussions éventuelles sur le rapprochement de ces communautés, sauf si….sauf si aujourd’hui nous décidons à quelle communauté nous adhérons.

Arrêtons donc de tergiverser, de diverger pour essayer de faire oublier la gestion catastrophique de la  réunion du 10 octobre et l’image pitoyable que nous donnons de notre collectivité, tant à la population qu’aux collectivités voisines. Dans l’immédiat, la fusion n’est pas notre problème. Notre priorité, c’est l’adhésion à une communauté de communes, et je m’explique.

Tous ensemble parfois, en ordre dispersé à d’autres moments, nous avons étudié de nombreux documents, parlé avec les responsables des différentes communautés, été invités à leurs réunions, nous avons débattu en conseil municipal et même hors conseil, organisé une réunion qui aurait du être d’information. Il est à présent plus qu’urgent, compte tenu du calendrier, de l’attente de la population, des interrogations des responsables des communautés concernées et surtout du devenir des dossiers en attente, que chacun d’entre nous assume les responsabilités de son mandat pour qu’enfin nous décidions.

  A quoi servirait d’attendre et quels avantages en tirerions nous?

Si nous n’adhérons pas, nous serons exclus des débats éventuels sur la fusion entre les deux communautés.

Qui pourrait porter nos projets, faire entendre nos préoccupations, nos craintes… ? personne.

En cas de vote qui défendrait les intérêts de notre commune ? Personne!

Cas concret. Les deux communautés, qui disposent de plusieurs villages vacances, décident de radier de leurs compétences le tourisme. Qui sera là pour porter notre projet de rénovation du village vacances ? Personne.

Qui sera là pour donner les renseignements précis sur le collège ? Personne.

Qui parlera du projet de Mr le maire sur une maison de retraite ? Personne

Qui défendra les dossiers sur l’amélioration de l’habitat ? Personne.

Il est plus que temps de ne plus être de simples  spectateurs du devenir de notre territoire. Devenons en les acteurs  dynamiques et constructifs qui travailleront dans un esprit communautaire et soutiendront au sein de la communauté qui sera choisie les   dossiers qui seront débattus en conseil municipal. Je vous demande donc de décider aujourd’hui de notre adhésion à une communauté de communes.