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le blog des municipales à St Etienne Vallée Française
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14 février 2010

DFCI Droubies

Piste DFCI de Droubies, suite mais pas fin….

Nous avons, Jean Pierre Hours et moi-même, été invités par M le Sous Préfet à participer à la réunion qu’il avait convoquée le lundi 18 janvier 2010 avec les représentants du Collectif « Valdroubies »

Cette réunion regroupait le collectif (trois membres dont son porte parole M. Duyckaerts) ainsi que des représentants des administrations (SDIS, DDAF, DDE, le Maitre d’œuvre représenté par M. JAUVERT, M le Maire de St Etienne, et nous mêmes….)

Même si les positions sont encore assez figées, il existe un certain « assouplissement » des positions et un semblant d’écoute sur la globalité de cette affaire ; mais :

            - L’état reste sur sa position de DFCI très soutenue par les représentants du SDIS en invoquant la sécurité.

            - Le maitre d’œuvre veut bien revoir certains points techniques et le devis y afférant.

            -

La DDE

parle de bande de roulement de

3 m

, des épingles à

20 m

de diamètre ou une manœuvre !

Chacun tirera les conclusions de la façon donc ce dossier est géré !

Toutefois, et dit avec clarté, le collectif rassemblant la quasi-totalité des propriétaires et utilisateurs est fermement opposé à la qualification de cette route en DFCI. Ils l’ont fait savoir par un courrier adressé aux élus, où les membres présents à l’assemblée générale du 16 janvier ont signé et refusé à l’unanimité le projet DFCI.

Ils veulent une route goudronnée, comme le sont la plupart de nos routes communales. Ils en ont assez d’être menés en « bateau » depuis plus de 10 ans.

Alors, que peut-on faire ?

En ce qui nous concerne, si le bon sens prévalait, la solution serait simple et nous allons nous permettre de la suggérer ; ce n’est certainement pas actuellement une pratique développée mais il faut bien un début et « les utopies d’aujourd’hui ne sont elles pas les projets de demain » ?

Nous ne sommes pas dans le massif de l’Estérel. Vouloir imposer des normes de route inadaptées au territoire, contre l’avis des personnes vivants dans cette vallée, abouti à ce que nous connaissons. Les habitants et les usagers de ce quartier ont choisi de vivre là et souhaitent conserver le cadre de vie et l’environnement qu’ils ont voulu; quoi de plus naturel et légitime ….

Pourquoi, pourquoi… tant d’obstination ? Et comme déjà dit, tout nous rappelle le « barrage de

la Borie

»….

Dans ce débat, on ne peut pas opposer un camp contre un autre sous prétexte qu’un des deux détiendrait la bonne solution. Chacun défend sa position et c’est bien légitime mais lorsqu’on a la volonté d’aller vers une sortie il faut trouver le consensus, ou à défaut la moins mauvaise solution. On y arrive avec de la volonté et de l’écoute.

On ne recherche ni un gagnant ni un perdant mais une solution acceptable. Cela doit se faire sans la force mais dans une véritable négociation équitable.

Ce que veulent les usagers et riverains de cette route, c’est un chemin goudronné. On les comprend d’autant plus qu’ils attendent cela depuis des années. Ils regardent autour et effectivement, constatent que la commune à un programme de voirie communale dont Droubies est exclu…? Pourquoi ? Pourquoi, laisser depuis plus de dix ans cette route à l’abandon !

- Ce que veut l’état, c’est la sécurité pour le passage des engins de lutte contre l’incendie et cela ne se discute pas, tout le monde le comprend. Mais à quoi bon s’entêter à vouloir une route hors normes en cet endroit alors que la plupart des routes aux alentours sont à l’image de ce que les personnes du collectif réclament….

Nous, les élus de mon groupe, pris entre ces deux positions, faisons la proposition suivante.

Ne nous dites pas que ce n’est pas possible car tout peut se faire puisque nous sommes dans l’intérêt général, collectif et publics. En 48h la piste des Cabasses est passée de DFCI en piste forestière s’excluant sans délibération, sur simple courrier du maire, du plan massif….….

Pourquoi la route de Droubies ne pourrait elle pas bénéficier de travaux sans pour autant appartenir à cette classe de « DFCI » dans la mesure où les véhicules peuvent y rouler comme ailleurs et en sécurité ?

La somme d’argent allouée est de l’argent public ; c'est-à-dire en provenance de nos impôts respectifs ; l’utiliser dans l’intérêt de la sécurité pour les pompiers et de la collectivité territoriale, qu’y a-t-il de choquant ?

Alors cherchons ensemble la solution, à savoir :

1.       La route fait minimum

4 m

sur toute sa longueur. Les épingles sont aux normes des arrêtés de DFCI précédents soit

16 m

pour les épingles. Aménageons correctement cette plateforme en prévision de recevoir un goudronnage tout simplement. Ceci en faisant une étude sur le terrain car un devis ne peut se chiffrer qu’à partir d’un volume de travaux réels

2.       Certes, on peut effectivement tout casser et tout refaire mais à quoi bon ? Est ce raisonnable ?     Est ce responsable ? Est-ce une gestion rationnelle des fonds publics ? Non. Alors avançons vers une autre solution…..

                  

3.       Il est quand même plus agréable de rouler sur une route de 3,5m goudronnée que sur une route de

6 m

de large en terre battue avec tous les inconvénients connus à savoir, ornières dues par les fréquents « épisodes cévenols » et sans possibilités financières, hormis les finances communales, de les réparer.

      Au cours de cette réunion, il a été avoué qu’il n’y avait aucuns moyens financiers attribués à l’entretien de            ces       pistes. Alors devinez qui le fait, c’est bien sur la commune et où est l’intérêt de la commune : dans le        goudron…..qui ne coute pas plus cher que le projet démesuré de DFCI.

4.       D’autre part, Michel SALLES a posé une question restée sans réponse concernant l’éventuelle troisième tranche Dalles-Malmeillas ; si elle devait se faire avec les normes que nous connaissons il est évident que le goudron actuel ne résisterait pas.

      Un exemple existe malheureusement entre Dalles et Cuyerolles où des travaux ont arraché le      revêtement       lors d’un élargissement et rien ne s’est fait après. Aujourd’hui, cette partie de route est dans un très          mauvais état et le tronçon Dalles-Malmeillas risque fort de ressembler à cet exemple, mais sur 5 Km !!!

      A vos calculettes et faites les comptes …. Qui sera le perdant : la commune certes mais   également les    usagers de la route ; doit on prendre ce risque ; c’est NON

D’ailleurs, pourquoi refuser de considérer le projet dans sa totalité ? Pourquoi ne pas en parler ouvertement ? N’est ce pas plus cohérent comme démarche ?

Pour nous, une étude sérieuse est celle qui prend en compte la totalité du projet (Gard et Lozère) et en y intégrant les impératifs de chacun ; la sécurité pour les pompiers et le confort pour les usagers. C’est possible, sous réserve de se poser les bonnes questions…

Suite à une rencontre avec M. le Maire de St Jean du Gard, au courant de rien, nous a fait savoir qu’il ne demandait rien et ne mettrait pas un centime sur cette partie de route gardoise représentant environ 1 Km ; qui paiera d’après vous ?

Plus grave, si on suit le raisonnement de l’Etat, seule la totalité de la création de la piste Le Pereyret-La Borie permettrait de garder les subventions. Et si cette partie de tranche ne se fait pas ? Faudrait il rembourser les subventions des deux voir trois tranches précédentes ?

Comment interpréter le fait qu’aucune autorité compétente n’ait informé le département du Gard et notamment la commune de St Jean du Gard et le Président du Syndicat gestionnaire des pistes DFCI ? Est-ce responsable de gérer ainsi le dossier ? Nous laissons le soin à nos lecteurs d’apprécier la méthode.

Sur la partie réalisée Droubies – le Pereyret un propriétaire a refusé le passage ; comment se fait il que cette piste aie été réceptionnée puisqu’elle ne correspond pas au cahier des charges et aux normes DFCI ? Dans ce cas, le SDIS engagera t il les « colonnes  de pompiers » ? La route n’est pas finie !!!!

Et on pourrait continuer ….

Conclusion, le doute de certains élus comme celui des riverains et d’une grande partie de la population locale dans le bien fondé de ce projet conforte l’idée d’un dossier mal appréhendé, d’une justification aléatoire et vouloir « passer en force » ne fait qu’augmenter les difficultés. Continuer dans cette voie ne sert plus à rien si ce n’est d’attiser des passions déjà suffisamment fortes.

Stop, tout cela ne tient « pas la route » ; arrêtons ce bras de fer inutile et allons enfin vers une réelle solution concertée et satisfaisante pour tous.

Rédigé le 6 février 2010.

Signé Michel SALLES et Jean Pierre HOURS

Conseillers municipaux

Cette réflexion se veut, une fois de plus, une contribution au débat avec une volonté d'aboutir à une solution satisfaisante pour tous.

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