Mais le Lundi matin, tout n'avait pas été aussi simple

Avant que ne soit décidé l'arrêt des travaux,

quelques péripéties qui ont occupé la journée

Ce matin, à huit heures, coup de fil de Sylvie de Serres:

         "Jean Pierre, le maire a dit de continuer les travaux sur 30 mètres"

Choc, voiture, et le col des Croisilles où nous attendaient quatre gendarmes, des ouvriers, des protecteurs du site. Explications. Ce n'est pas Gérard Crouzat, mais probablement Mr Louche qui a demandé la poursuite des travaux. Nous confirmons notre volonté municipale unanime (mais oui) de faire stopper les travaux. Gérard Crouzat a été, tout au long de l'épisode, ouvert et solidaire. C'est à relever.

Mais problème. la pelle mécanique, en passant à fragilisé un mur de soutènement, et elle ne peut, en l'état actuel faire demi tour: seule issue possible. C'est la plus grosse pelle du département, 44 tonnes. Après maints débats, il est décidé, pour permettre le dégagement de l'engin, de rogner le rocher de 50 cm sur environ 15 mètres. Après marquage, tout se termine à 15 heures, et la pelle peut partir.

En conclusion: on essayera de construire un mur en pierres sèches pour dissimuler les dégats (réhabilitation paysagère);

Le maitre d'oeuvre devra prendre à sa charge la refection du mur de soutènement fragilisé.

La commune limitera le tonnage des véhicules à 13 tonnes (8 actuellement, mais non respecté.)

On va rediscuter de ces travaux pharaoniques et redonner aux nouvelles pistes une image plus en accord avec nos paysages.

P.S: remarque de Norbert André, 3 ème adjoint de notre commune, chef des pompiers, fortement courroussé par l'arrêt des travaux.

    "moi j'interdirai tout passage de véhicules de pompiers, j'espère que ça brûlera, 5000 hectares au moins, et quelques maisons en plus"    Sans commentaire!

                                                 Jean Pierre Hours

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