Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le blog des municipales à St Etienne Vallée Française
le blog des municipales à St Etienne Vallée Française
Publicité
Archives
19 décembre 2008

Coimmission du Village de Vacances du Martinet

Réunion de réflexion sur la rénovation du  village vacances du Martinet, à Saint Etienne Vallée Française

  Jeudi 4 Décembre, une réunion de la commission du village vacances du Syndicat Mixte des Hauts Gardons s’est tenue au village vacances du Martinet.

Jean Max André, président du syndicat mixte, Michèle Manoa, maire de Sainte Croix Vallée Française et conseillère générale, Hubert Pfister, président de la communauté des communes de

la Cévenne

des Hauts Gardons et du pays  « Gorges, Causses et Cévennes », Gérard Crouzat, maire de Saint Etienne Vallée Française assistaient à la réunion. Michel Salles et Jean-Pierre Hours, conseillers municipaux non membres de la commission, avaient été invités par le président. Les autres membres de la commission étaient présents à cette assemblée qui s’est déroulée autour d’un grand feu préparé par Robert. Olivier Bru, responsable du village vacances qui avait mis à notre disposition la grande salle commune participait également aux débats.

L’objet de la réunion était de réfléchir au devenir de la structure touristique. Un constat s’impose  à tous. Tout d’abord, l’économie de ce site touristique est vitale pour les commerces du village, mais l’image du village vacances est obsolète. Il a plus de 40 ans d’existence, et de nos choix va dépendre son essor. Jean Claude Pigache nous présente les trois solutions envisageables pour l’avenir du village vacances et de ses 53 gîtes.

   1/Quelques petits travaux de bricolage. D’entrée cette première solution est rejetée

   2/ Une rénovation sérieuse sans toucher à la structure des bâtiments. Une étude réalisée par un cabinet d’architectes l’évalue à environ 1 million 500 000 euros. En plus de travaux d’urgence à réaliser avant la saison 2009 (sécurité, hygiène, petits équipements), les huisseries seront changées ainsi que les volets de protection. L’électricité, les douches et les cheminées seront revues. Des aménagements extérieurs seront également prévus (pergola, terrasses, végétalisation des murs séparatifs, débroussaillage des abords).

3/ Une discussion s’engage alors sur la troisième solution, qui prévoit la démolition et reconstruction des bâtiments. Un premier problème est à régler : certains bâtiments sont située en zone de risque d’inondation (PPRI).  De ce fait leur reconstruction doit être étudiée. Des responsables de

la DDE

viennent sur le site Mercredi 10.

Si l’autorisation de reconstruire est accordée, il ressort du débat la volonté que les nouveaux bâtiments soient respectueux des nouvelles règlementations environnementales (haute qualité environnementale). Légèrement surélevés, leur construction  devra faire appel aux nouvelles techniques d’éco construction (paille, bois, briques mono mur, ouate de cellulose, chanvre…..) avec capteurs solaires, chauffages bois. Les murs séparatifs en parpaings seront remplacés par des haies colorées, qui faciliteront l’écoulement des eaux. La structure globale du site sera respectée, les emplacements conservés. La reconstruction de 8 blocs, soit 32 gîtes, pourrait se répartir sur deux années.

  Mr Pfister nous demande de réfléchir au financement d’un tel projet : il faudrait en fonction des taux de subventions, une capacité de remboursement d’emprunt comprise entre 35 et 70 mille euros. Un large débat se poursuit pour réfléchir aux différentes options envisageables. Le village vacances doit, pour s’auto financer, avoir un chiffre d’affaires compris entre 200 et 250 mille euros.

  La communauté des communes qui devrait à moyen terme se substituer au syndicat mixte, aura la responsabilité du village vacances. Les responsables vont contacter Loïc Boulmo, consultant en éco construction qui a travaillé sur le projet  du « Piboulio » à Sainte Croix Vallée Française. Il devrait nous permettre de mieux appréhender le thème de l’éco construction. La communauté des communes va faire son possible pour que fin Mars 2009 les premières demandes de subventions soient déposées, pour envisager le début des travaux en 2010.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité